Position de principe sur l’observance du dimanche
Pour le salutiste, le dimanche constitue l’occasion entre toutes d’adorer Dieu, de méditer et de proclamer l’Évangile. Le salutiste reconnaît que l’observance d’un jour de repos est édictée par la loi divine énoncée dans l’Ancien Testament, au quatrième commandement, et dans le Nouveau Testament, par l’exemple et les enseignements de Jésus. Reconnaissant que le dimanche est le jour du Seigneur (distinct du sabbat hébraïque), l’Armée du Salut a adopté la coutume de l’Église primitive pour commémorer dans la joie la résurrection de Christ.
Le salutiste estime que le dimanche doit être un jour non seulement libre de tout labeur inutile, mais consacré le plus possible au culte et au témoignage. Le sabbat a été fait pour l’homme, a affirmé Jésus (Marc 2:27), c’est--dire pour son repos, sa tranquillité et son renouveau. L’Armée est consciente que, dans toute société hautement organisée, certaines formes de travail demeurent essentielles le dimanche, mais elle s’oppose aux rencontres sportives professionnelles, aux réunions politiques ainsi qu’toute activité engendrant la laïcisation de cette journée, dont l’objectif est de régénérer spirituellement les êtres humains. Toutefois, elle comprend que l’imposition de l’observance du dimanche au moyen d’une loi serait d’une efficacité très relative, en particulier dans les collectivités multiculturelles.
Le salutiste usera de toute son influence pour veiller ce que le dimanche demeure ou devienne un jour sacré. De plus, il témoignera de sa foi par la façon dont il emploie ses dimanches.
Territoire du Canada et des Bermudes
Approuvée en 1990